«LES BASSES ÎLES» - Neuilly-sur-Marne (93)
CONCOURS EUROPAN 11
2011 - 2012
Concours Europan 11 ayant pour thème : «Territoires et modes de vie en résonance, quelles architectures pour des villes durables?»
Equipe «Ô architectes» composée de Stéphanie Denniélou-Burdin + Claire-Sophie Hoffmann + Paul Nadreau + Thomas Vermare.
Europan
45 ha
N.C.
De l’analyse sensible, cartographique et visuelle, sont ressorties les volontés suivantes pour guider le projet :
- relier le nouveau quartier avec son environnement (en termes d’infrastructures, d’intermodalité, de programmation),
- créer et fédérer des centralités associées avec l’existant et les projets à venir,
- animer une nouvelle façade, une nouvelle silhouette inter-agissant avec la Marne et le canal de Chelles,
- respecter le patrimoine paysager et la mémoire collective du lieu,
- renforcer le caractère insulaire du site.
Les Basses Îles, comme formes urbaines contemporaines d’une cité lacustre.
Le projet devra ainsi permettre d’adapter de nouveaux modes d’habiter au contexte particulier du site. Des modes de déplacement à l’habitat, en passant par les services et espaces associés, le projet propose ce nouveau mode d’habiter, « avec et sur l’Eau », dans un souci de continuité de l’esprit du lieu et de développement durable.
A l’opposé de la Tabula Rasa, le projet cherche à faire des contraintes hydrologiques un véritable atout. Ce dernier doit amener à réviser son jugement sur l’Eau et sur les difficultés que l’Homme a rencontré, de tout temps, avec la pluie, les infiltrations, le pourrissement, l’humidité, etc., liés à l’Eau. Elle jouit aujourd’hui d’une double image: à la fois comme un élément poétique, ludique et apaisant mais aussi comme un fléau dans l’habitat ou toute construction.
Le projet propose ainsi plusieurs thématiques transversales, issues de l’analyse et des intentions précitées: une densité bâtie décroissante choisie, de l’Est vers l’Ouest, pour une transition douce avec les espaces naturels préservés, un rapport tridimensionnel au site par des liaisons piétonnes au sol, soumises aux crues, mais aussi des liaisons « aériennes » transversales hors crue permettant de relier les différents programmes installés, une accessibilité permanente au site en cas de crue.